Notes:
Il s’agit de faire EVOLUER le GSM, pour passer d’un usage en mode circuit (caractéristique de la culture des téléphonistes, pour un «passage de la voix» sans coupures) à un mode paquet (typique des réseaux d’échanges de données, tels qu’IP, pour une optimisation de l’usage de la bande passante). Schématiquement, un mécanisme «parallèle» au GSM classique permet d’établir (puis couper) les liaisons radio (i.e. : GSM data) ultra-rapidement !
MAIS LES ASPECTS «VOCAUX» RESTENT DANS L’ANCIENNE TECHNO : LE GSM !
Rq : les SMS étaient déjà des échanges de type «packets», mais très limités en taille (et en temps de réponse, à cause du passage par un serveur spécifique : le SMS-Center).
La ressource radio (qui est rare) n’est donc utilisée que pendant les échanges de données, et libérée pendant le reste du temps de la transaction (attente du traitement de la «question» par le serveur, et lecture de la réponse), à la différence de ce qui se passe en techno GSM-data (l’interface air, i.e. un circuit, est utilisée en permanence).
De plus, le mobile est « always connected », et il n’y a donc plus à attendre les 20 secondes nécessaires à l’établissement d’une connexion « classique » qui pénalise largement le GSM-data (surtout pour le WAP).
Il existe en complément une mutualisation possible des fréquences radios disponibles (en parallèle) pour améliorer le débit instantané. Les débits théoriques sont compris entre 9 kbit/s et 170 kbit/s environ, selon le type de codage de canal (CS1, CS2, CS3, CS4) et le nombre de timeslots radio (1 à 8) utilisés.
Le GPRS est particulièrement adapté à la transmission de données intermittentes, en rafale ou à la transmission d'un flux continu de données (transfert de fichiers).
La facturation pourra tenir compte de la quantité de données transmises, en complément des paramètres de facturation utilisés en mode circuit (temps de connexion, temps d'utilisation des ressources radio...).