Ainsi le raisin foulé arrive dans la cuve, en fonction de son
état sanitaire, il est "soignée".
C'est à dire que l'on va rajouter un composé du souffre qui va agir comme
un désinfectant vis à vis de la pourriture.
Ce qui évite aux
grains abimés de donner des mauvais goûts et de faire virer la
fermentation.
Bien sur, le souffre ne doit pas rester tel qu'el dans le jus, car lui
aussi donne des mauvais goût d'oeuf pourri en se melant à la fermentation alvolique. La suppression du souffre se
fait par oxydation, en aérant le jus, avec une pompe. Ce travail fastidieux,
le jus est froid, l'arrosage dure 30' pour les grosses cuves, matin et soir
jusqu'à ce que la cuve démarre.
Dés ce moment la cive est bachée afoin de la protégée de l'oxigène et des moucherons.
Faisons fi de tout artifice, n'ayons pas peur des moyens, l'enjeu
est de taille : un grand cru ne regarde pas la dépense.
Tant qu'il y aura des volontaires pour ... agiter l'air, éviter
l'accumulation du gaz carbonique la qualité sera au rendez vous.
Et que l'on ne me parle pas des fameux goûts de faisandé
dans les vins de Bourgognes là où le terroir éclate.
Enfin, après de nombreuses soirées au fond des cuves,
le vin est fait. Il faut le tirer c'est à dire mettre le vin en tonneau.
Cela commence déjà par vider la cuve c'est le vin de goutte, il
s'égoutte de la cuve. Le vin doit être encore chaud pour
la mise. Mise en tonneau qui ne se fait pas directement.
Une partie du jus se trouve dans les raisins, qui sont cuits par
la fermentation et contiennent du vin.
Relevez vos manches, un bon plongeon pour vider la cuve dans le
pressoir résoud mieux l'affaire, que de longs discours.